Vous lisez ci-dessous la newsletter #7 de The Audiencers, envoyée le 8 février 2023. Pour vous abonner et la recevoir gratuitement tous les 15 jours, c'est ici. Vous pouvez retrouver la version mise en page là.
Vous êtes, nous sommes, tous très friands de benchmarks, de veille, d’exemples, de cas d’usage, de success stories… MAIS KESKILS FONT LES AUTRES ?
Ce qui est caché est sexy. Mais ce qui se passe chez les autres est-il vraiment gage de bonnes idées ?
Nous allons, avec Poool, le mois prochain, sortir un rapport pour l’instant nommé « The Super Secret Sauce » (nom interne – idées ouvertes si vous trouvez un meilleur titre) dans lequel nous publierons des moyennes des principaux KPIs de la conversion d’audience : exposition aux walls, taux de visibilité, taux de clics, taux de conversion…
Mais est-ce que connaître une moyenne permet de progresser ? Notez que ça permet de se mettre un coup de pied aux fesses si on constate qu’on est vraiment loooooin derrière les autres. En même temps, mieux ou moins bien convertir, ça a peu de valeur si on ignore qui sont les convertis (profil, panier moyen, produit acheté) et ce que l’éditeur en fait derrière (des clients sans engagement à 1€, des clients B2B avec un abonnement à 400€/mois, des membres inscrits à une newsletter, ou à un club super animé…)
Est-ce que c’est pas mieux de se demander « KESKI COMPTE POUR MOI » ?
Par exemple cette semaine j’ai fait un truc marrant : je vous ai qualifiés, vous les abonnés à cette newsletter. J’ai cherché à comprendre ce que j’étais en train de faire, avec ce média, cette newsletter, ce reg’ wall. Qui j’avais converti. Qui j’intéressais – et donc : est-ce que j’allais quelque part ?
J’ai appris plein de trucs. Qui était client Poool, qui pas. Qui était mais n’est plus (revenez). Qui bosse pour un titre de presse (40% des abonnés), qui pour un autre type d’éditeur de contenus (podcasts, broadcasters, content as a service…). Qui bosse pour une marque et se lance dans la grande aventure du contenu.
Peut-être que je convertis mieux que certains. Peut-être aussi que j’ai moins d’audience. De toute façon je n’ouvre jamais notre outil d’analytics, donc j’en sais rien (phrase un tout petit peu exagérée, mais c’est pour la démonstration). Par contre je sais ce que je cherche à faire, et qui je cherche à avoir. Et à ce jeu-là, peu m’importe ce que font les autres : mon biz est mon biz.
Aujourd’hui donc, on célèbrera la remise en question :
- Quelle est la longueur idéale d’un article ? On ne parle pas de journalisme ici, on parle de marketing.
- Vous êtes vraiment sûrs que les Registration Walls vont séduire les marques ? Quentin Franque lui, l’est. Sacrifions à la « brand awareness » la génération de lien… et donc de business ;
- Il se passe un truc : la pub programmatique, encore ou stop ? Oui j’ai inversé l’expression exprès.
- Inspiration : un nouveau moyen de se comparer : en nombre d’abonnements pour 1000 visites.
Décisions
Déf. Faire, après avoir posé la question du « comment faire ».
C’est pas parce que c’est long que c’est bon !
Combien de signes pour ce papier ? Un des casse-tête quand on pilote un site web, c’est celui de la longueur de chaque contenu : news, enquête long form, témoignage, et l’idée derrière la tête de produire du contenu avec un ROI optimal… Parmi les éléments de l’équation : le nombre de contenus à produire chaque jour, les moteurs de recherche à séduire, les indicateurs d’audience, les KPI de monétisation… Vous prenez tous ces “ingrédients”, vous le mettez dans le shaker des contraintes habituelles d’un éditeur et vous obtenez… une migraine.
> Elodie Mandel, patronne d’Auféminin, tente de rationaliser cette question de longueur ici.
Décisions
Déf. Choisir, faciliter la résolution. Éclairer une problématique, pour avoir les idées plus claires.
Pourquoi les marques vont utiliser des Registration Walls
En proposant des contenus libres et d’autres cachés derrière des walls, les marques gagnent sur deux tableaux : elles sont plus facilement identifiées par leurs clients potentiels, à un coût plus faible.
Quentin Franque enseigne la transformation digitale des médias à Sciences Po Paris. Il s’intéresse au sujet des médias de marque depuis longtemps. Dans ce nouvel article, il creuse les raisons qui poussent une marque à se lancer dans la grande aventure des contenus :
– produire du contenu avec un ROI, nous en parlions il y a 15 jours ;
– mais aussi être plus facilement identifiées par leurs clients potentiels ;
– enfin lancer un business model complémentaire.
> Son article, extrait du rapport DIGITAL CONTENT écrit avec Marie Dollé et Benoît Zante, est à lire ici.
La pub programmatique : encore ou stop ?
On n’a pas écrit d’article sur ce sujet, seulement ouvert grand nos oreilles la semaine dernière… Et il se passe un truc :
L’interview de Jérémy Parola (Reworld) chez nos amis de Mntd : “Je n’exclus pas que le secteur du display programmatique s’écroule d’ici trois ou quatre ans sur l’open web », à lire ici. Ce webinar « Tech for publishers » organisé par le GESTE, qui réunissait que des acteurs de la pub come FirstID, BeOp, Nexx360 et Magellan, et où on a entendu très distinctement, ça : “Avoir un ID email puissant c’est ce qu’attendent les annonceurs ». |
🇬🇧 Pour les anglophiles
Notre version anglaise n’est pas une replica exacte de la francophone (et vice versa), aussi pour ceux qui lisent la langue de Shakespeare, des pépites sont à trouver chez Madeleine.
Comment le groupe média suédois Bonnier a transformé son centre de relation client en source d’insights pour la rétention de ses abonnés
Et quels outils ils ont utilisé pour ça. Et c’est Charlotte Lundvisqt, leur directrice de marque, qui nous le raconte directement, ici.
Une nouvelle méthode pour se comparer : le nombre d’abonnés pour 1000 visites.
Markus Schöberl, fondateur du média pro pv digest, a mis au point une méthode de comparaison de performances entre médias basée sur le nombre d’abonnements pour 1000 visites.
Dans le tableau ci-dessous, les médias sélectionnés présentent une moyenne à 15 abonnés digitaux pour 1000 visites environ. Et chez vous ?
> Sa tribune, en anglais, est à lire ici.
Éloge de l’hybridation
C’est Tatiana de Francqueville, DG de La Tribune, qui a parlé de ce bouquin dans l’interview que nous avons faite d’elle.
« Gabrielle Halpern est une philosophe qui m’a beaucoup inspirée dans la transformation de notre groupe. Je vous invite à lire son livre, “Tous Centaures” qui nous démontre à quel point notre manière de penser et de fonctionner fonctionne en silo. Elle fait du concept de l’hybridation un enjeu clé. Je crois que c’est bien l’enjeu des médias : hybrider ses métiers, ses supports, ses équipes, ses communautés. »
À dans quinze jours !
Marion.
The Audiencers est un média professionnel édité par Poool. Nous avons développé The Membership & Subscription Suite, la suite d’outils la plus simple pour convertir les audiences, gérer les abonnements et fidéliser les membres pour tous les créateurs de contenu. Vous pouvez prendre un rendez-vous de démo ici.
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Envoyée toutes les 2 semaines, avec dedans des conseils concrets et applicables, des voix d’experts et des benchmarks inspirants, pour vous aider à mieux engager, convertir et fidéliser vos audiences.