Vous lisez ci-dessous la newsletter #9 de The Audiencers, envoyée le 8 mars 2023. Pour vous abonner et la recevoir gratuitement tous les 15 jours, c'est ici. Vous pouvez retrouver la version mise en page là.
The Audiencers, c’est un média de marque, celui de notre start-up Poool. Pour rappel, Poool propose aux créateurs de contenus une suite d’outils pour convertir, gérer et fidéliser leurs membres et abonnés. Au départ, en 2016, nous étions une solution de paywall et registration wall pour la presse. Nos walls masquent la fin des articles et pour continuer sa lecture, l’utilisateur doit donner une contrepartie : laisser ses datas, ou payer un abonnement. C’est notre produit.
“ Un média traditionnel produit une information dont l’intérêt ultime est l’intérêt public. Un média de marque publie des contenus au service d’une stratégie d’entreprise, dont la finalité est de vendre un produit ou un service.”
Vous l’avez sûrement remarqué, certains des articles de The Audiencers sont protégés derrière un “registration wall”. Si l’expression est aride, elle désigne cette petite fenêtre sur laquelle vous râlez, qui coupe le texte et qui vous demande de me dire qui vous êtes pour continuer votre lecture.
Pourquoi, en tant que Directrice Marketing de Poool, une boîte SaaS B2B, j’ai décidé de ne pas laisser nos contenus en accès libre sur The Audiencers ? Essentiellement pour ne pas perdre mon job en dépensant les sous de ma boîte n’importe comment. Démonstration.
« Les gars donnez l’argent, j’ai une super idée : on va lancer un média !»
Ça, c’était moi l’année dernière, juste avant d’imaginer The Audiencers.
Les gars (= mes associés) ont été sympas. J’ai fait une note de projet, on l’a vaguement lue ensemble, ils m’ont surtout fait confiance, on a cramé « un pognon de dingue » et pof on a lancé.
Mais quand 6 mois plus tard, notre Directeur financier Gabriel me demande combien The Audiencers rapporte à Poool, je pourrais avoir une goutte de sueur qui glisse le long de ma nuque. Autant vous dire que lui sortir un chiffre en «Utilisateurs» ou «Reach» pour justifier une sorte de stratégie d’«Awareness» lui fait de belles jambes…
J’ai tenté dans cet article d’expliquer en quoi, malgré le titre de rédactrice en chef, j’étais restée une marketeuse pure et dure qui ne cherche que le ROI de mon contenu… et à rester pote avec mon Directeur financier.
Au sommaire de cet article
1. Collecter des leads… pour savoir qui nous lit
— La méthode mise en place
— L’apport : un taux de conversion passé de 3% à 20%
— Une qualification par profil cible et par métier
2. Savoir qui nous lit… pour produire le contenu adéquat
— Orienter notre ligne éditoriale selon les profils que l’on veut attirer
— Accélérer le calendrier de développement de nos services
3. Choisir les bons KPIs pour valider notre investissement média
— L’audience ne rapporte pas d’argent
— Compter ce qui sert réellement notre business
> Lire l’article et devenir le meilleur ami de votre CFO
🇬🇧 Pour les anglophiles
Notre version anglaise n’est pas une replica exacte de la francophone (et vice versa), aussi pour ceux qui lisent la langue de Shakespeare, des pépites sont à trouver chez Madeleine.
Médias : comment transformer l’engagement en argent
Pas besoin de tendre l’oreille : tout le monde s’accorde à dire que l’engagement est « au coeeeeeuuuuur de notre stratégie » ce que nous recherchons tous dans nos stratégies marketing, mais soyons honnêtes : passée cette phrase, c’est le grand flou. Peu d’entre nous savent vraiment définir ce qu’est l’engagement, comment il se mesure et ce qu’il rapporte vraiment, selon qu’on édite un titre de presse en ligne quotidien, un podcast hebdomadaire ou une chaîne de contenus déportée sur les réseaux sociaux.
Pas de recette universelle pour transformer l’engagement en argent, en somme.
Laura Graham travaille pour Manifesto Growth Architechs, une agence conseil londonienne. Elle accompagne des groupes média depuis un moment, et nous raconte dans cet excellent article comment, par des tactiques de croissance de l’engagement, elle fait passer des utilisateurs d’une cohorte à l’autre, pour transformer des utilisateurs anonymes et gratuits en clients fidèles, premium… et payants.
The Gender Beat project
Elles étaient deux, au départ : Eliza Anyangwe, éditrice de As Equals, une série CNN qui s’intéresse aux inégalités de genre systémiques, et Megan Clément, éditrice de Impact, une newsletter bilingue français-anglais qui parle des politiques publiques et privées ayant un impact sur la vie des femmes.
Ensemble, elles ont réuni plus d’une centaines de journalistes en Afrique, Asie, Amérique Latine et Europe autour de la question de genre et de « gender journalism » pour créer The Gender Beat project.
Le collectif vient de lancer un sondage en ligne pour cartographier l’écosystème de ceux qui agissent et financent le journalisme mettant au centre les femmes et personnes de genre divers. Il vous faut 10 minutes pour répondre, ici.
PS : aussi, Les Glorieuses, maison mère d’Impact, cherchent un(e) consultant(e) en développement d’audience pour travailler sur l’acquisition d’abonnés de la version anglaise d’Impact. Quelqu’un d’intéressé dans la salle ? Si oui, écrivez directement à Megan.
De la folie de Van Gogh, par Jacques Prévert
Arles, fin 1888. Dans une crise de folie, Vincent Van Gogh a tenté de blesser Paul Gauguin, avec qui il partageait un atelier, avant de se trancher le lobe de l’oreille avec une lame de rasoir.
L’histoire ci-dessous racontée par Prévert…
À dans quinze jours !
Marion.
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Envoyée toutes les 2 semaines, avec dedans des conseils concrets et applicables, des voix d’experts et des benchmarks inspirants, pour vous aider à mieux engager, convertir et fidéliser vos audiences.